Attentats des sous-stations électriques de l’arsenal de Brest

Samedi 26 mars 2022

Description

Il y a 80 ans, le 26 mars 1942, plusieurs équipes de saboteurs réalisaient une série d’attentats.

Cette vaste opération germe dans l’esprit du tout récent Triangle militaire des groupes de l’Organisation spéciale (O.S) de Brest, composé de Jules Lesven, Pierre Corre et Lucien Kerouanton. Conformément au cadre d’action défini lors de sa création par Venise Gosnat, et après discussions avec les responsables politiques du parti à l’arsenal, le triangle décide en février 1942 d’un grand coup, mobilisant les militants communistes et membres de l’O.S Arsenal pour le mois suivant. Les préparatifs et réunions s’enchaînent tandis que la date est arrêtée pour le 26 mars 1942. La centrale principale étant hors d’atteinte, les actions vont se concentrer sur toutes les sous-stations électriques, à l’exception de celle des Capucins.

Inventaire des attentats du 26 mars 1942 dans l’arsenal :

Plusieurs cibles ne sont pas connues. D’autres résistants communistes auraient également participé aux sabotages du 26 mars : Charles Coatélan, Théodore Drogou, Robert Elaouet, Yves Gourmelon, Vincent Guiavarch, François Hélou, Paul Le Gent, Jean Loyen, Paul Le Gent, Jean Loyen, Arsène Marchand, Henri Moreau, Jean Quintric, Etienne Rolland et Ténénan Roump.

Le bilan de l’opération est positif pour les résistants, tous les objectifs ont été détruits, privant l’arsenal de courant dans beaucoup de secteurs, parfois durant plusieurs jours. Quelques résistants furent inquiétés mais s’en sortirent sur le coup plutôt bien grâce à l’aide de camarades. Cette opération coordonnée est l’action de sabotage la plus vaste réalisée sous l’occupation à Brest, de par le nombre d’objectifs et de participants, mais pas forcément celle ayant eu le plus d’ampleur.

Présentation rédigée par Gildas Priol, le 1er mars 2022.