Henri Joseph Marie Bizien semble résider avec ses parents à Tours sous l’occupation.

Nous ne disposons pas pour le moment d’informations sur son parcours durant la Seconde Guerre mondiale avant l’été 1944. Membre des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I), il est alors affecté en tant que soldat au 1er Groupe de la 1ère Section de la 1ère Compagnie du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau.

Composition du groupe :
– ADAM François
– BIZIEN Henri (tué le 15 septembre)
– BRIS Eugène
– COLIN Jean (blessé le 15 septembre)
– COLIN Yves (blessé le 15 septembre)
– DERRIEN André
– HUET François
– JAOUEN Yves
– KERLEROUX François
– KÉRRÉNEUR René (blessé le 15 septembre)
– LE CORRE Mathieu (chef de groupe)
– MÉRIEN Corentin (blessé le 15 septembre)
– MÉRIEN Joseph
– WIMEL Louis

Après avoir perçu leur dotation en armes, Henri Bizien et ses camarades sont déployés. Ils participent aux opérations de Libération dans le canton de Ploudalmézeau avant d’être engagés à la réduction de la poche du Conquet jusqu’en septembre 1944. Les combats se terminent le 10 septembre 1944 après la reddition de la presqu’île de Kermorvan et d’Illien. Sa compagnie est alors affectée au nettoyage des zones de combats et des anciennes positions allemandes. Le 15 septembre, alors qu’il se trouve à la pointe des Renards, Henri Bizien est mortellement blessé par l’éclatement d’une mine. Cette même explosion blesse dix autres F.F.I, dont une bonne partie de son groupe.

Sans doute car le Poste de commandement de l’État-major du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau se trouvait à ce moment là à Porsmilin, et que ce même jour il y eut un accident similaire à Trémeur en Plougonvelin, un acte de décès est rédigé pour Henri Bizien sur la commune de Plougonvelin. Il est possible également qu’Henri Bizien fut rapatrié sur la commune de Plougonvelin pour recevoir des soins, en vain.

Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.