Eugène Charles Marie réside à Ploudalmézeau avant guerre. Il passe l’examen du brevet sportif populaire en 1939, quelques temps avant la déclaration de la Seconde Guerre mondiale.
Il indique avoir été contacté en juin 1943 par la résistance locale de Ploudalmézeau. L’heure n’est pas à l’action, il est cependant inscrit sur la liste des volontaires prêts à se battre pour la Libération du pays. Dans le second semestre de l’année 1943, son groupe se rattache au mouvement Défense de la France (D.F). François Adam participe dès lors à la propagande verbale et à la distribution de quelques exemplaires du journal clandestin de son mouvement. En novembre 1943, il souhaite rejoindre l’Angleterre mais son départ est finalement avorté. Afin d’aider les réfractaires au S.T.O à subvenir à leurs besoins, il aurait participé à des opérations de récupération de tickets d’alimentation dans des mairies du canton de Ploudalmézeau.
Après le débarquement des alliés en Normandie en juin 1944, Eugène Bris se tient prêt pour les combats. Il participe à des séances d’instruction au maniement des armes. Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, il est présent à la réception des parachutages d’armes à Plouguin. Il prend ensuite le maquis à Tréouergat, où se trouve le quartier-général du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau. Eugène Bris est alors affecté au 1er Groupe de la 1ère Section de la 1ère Compagnie en tant que soldat F.F.I.
Composition du groupe :
– ADAM François
– BIZIEN Henri (tué le 15 septembre)
– BRIS Eugène
– COLIN Jean
– COLIN Yves
– DERRIEN André
– HUET François
– JAOUEN Yves
– KERLEROUX François
– KÉRRÉNEUR René
– LE CORRE Mathieu (chef de groupe)
– MÉRIEN Corentin
– MÉRIEN Joseph
– WIMEL Louis
Après avoir perçu leur dotation en armes, Eugène Bris et ses camarades sont déployés. Ils participent aux opérations de Libération dans le canton de Ploudalmézeau avant d’être engagés à la réduction de la poche du Conquet jusqu’en septembre 1944.
Après la fin des hostilités dans le secteur, Eugène Bris contracte un engagement volontaire dans l’Armée française en reconstitution. La guerre terminée, il poursuit sa carrière militaire dans le génie. Le sergent-chef Eugène Bris épouse l’élève infirmière Marie Roué (1929-2022), le 20 avril 1949 à Ploudalmézeau.