Corentin Mérien est trop jeune pour être mobilisable à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale tout comme il l’est également pour être requis dans le cadre du Service du travail obligatoire (S.T.O). Nous ne disposons pas pour le moment d’informations sur son parcours avant l’été 1944.
Cependant, avec son frère Joseph, ils font partie des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I), alors affectés au 1er Groupe de la 1ère Section de la 1ère Compagnie en tant que soldats.
Composition du groupe :
– ADAM François
– BIZIEN Henri (tué le 15 septembre)
– BRIS Eugène
– COLIN Jean
– COLIN Yves
– DERRIEN André
– HUET François
– JAOUEN Yves
– KERLEROUX François
– KÉRRÉNEUR René
– LE CORRE Mathieu (chef de groupe)
– MÉRIEN Corentin
– MÉRIEN Joseph
– WIMEL Louis
Après avoir perçu leur dotation en armes, Corentin Mérien et ses camarades sont déployés. Ils participent aux opérations de Libération dans le canton de Ploudalmézeau avant d’être engagés à la réduction de la poche du Conquet jusqu’en septembre 1944. Les combats se terminent le 10 septembre 1944 après la reddition de la presqu’île de Kermorvan et d’Illien. Sa compagnie est alors affectée au nettoyage des zones de combats et des anciennes positions allemandes. Le 15 septembre, alors qu’il se trouve à la pointe des Renards il est blessé, par l’éclatement d’une mine. Cette même explosion tue sur le coup son camarade F.F.I Henri Bizien et blesse dix autres F.F.I dont une bonne partie de leur groupe.