Jean François Marie Calvarin est tout jeune au début de l’occupation. Ses parents sont cultivateurs à Tréouergat. Il commence à travailler comme mécanicien-forgeron au bourg de Tréouergat début juin 1944.
En décembre 1943, il intègre le mouvement Défense de la France (D.F) qui se développe depuis quelques mois dans la région brestoise. Sa première tâche consiste en la diffusion de tracts et du journal clandestin du mouvement. Quand l’Armée Secrète enclenche son recrutement pour former des unités militaires clandestines, Jean Calvarin rejoint l’embryon du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau. Malgré son jeune âge, il participe à l’instruction aux armes à compter de mars 1944. Dans ce premier trimestre 1944, il fait également de la propagande en faveur de la Résistance afin de rallier des patriotes. Il prend le maquis dans la ferme de Kergoff en sa commune. Affecté au 2ème Groupe de la 2ème Section de la 1ère Compagnie du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau.
Composition de son groupe de combat
– CALVARIN Jean
– CLOÂTRE Joseph (chef de groupe)
– CONQ Louis
– EMERY Lucien
– FLOCH Eugène
– GARCIA-FORTUNY Juan
– INIZAN Joseph
– JACOB René
– JAFFRÈS Emmanuel
– KÉRAMPRAN Henri
– L’HOSTIS Michel
– PETTON Ernest
– VENNEUGUÈS François
Avec son unité, il participe aux opérations de Libération du canton de Ploudalmézeau avant d’être engagé dans la réduction de la poche du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944. Lors d’une halte à Trébabu, il est pris en photo avec une partie de son groupe au château de Kermorvan (voir portfolio). Il est démobilisé le 30 septembre 1944 lors de la dissolution de son groupement.