DRAPIER Jean

Jean Drapier est un lycéen, il fréquente René Istin, Yves Tanguy, Georges Le Droff et Yves Le Corre. Il réside habituellement sur Rennes mais sous l’occupation il est logé à Brest, chez son oncle au 46 rue Vauban.

Avec ses collègues d’étude, il écume Brest à la recherche de matériels anglais laissés à l’abandon lors de la débâcle. Ces équipements sont revendus à la résistance et rapidement il se prend au jeu et développe son activité. Il est considéré comme un commerçant par les membres du groupe, Joseph Thoraval et Roger Groizeleau le lui reprochent d’ailleurs. Il fait également partie d’un groupe Gaulliste nommé Le Flambeau.

Le 18 mai 1941, alors qu’il passe l’examen du baccalauréat, Jean Drapier est arrêté par les agents de l’Aussenkommando du S.D allemand de Brest, basé dans les locaux de l’école Bonne-Nouvelle en Kérinou à Lambézellec.

Lors du procès en novembre 1941 par le tribunal militaire allemand de Paris, Jean Drapier se montre assez loquace sur l’activité de ses camarades, ce qui semble avoir pesé pour le jugement. Il écope néanmoins d’un an de prison, prenant en compte les mois déjà passés en détention. Jean Drapier est gracié peu de temps après pour ses bons services.

De retour sur Rennes, il trouve un emploi au bureau du Service du Travail Obligatoire (S.T.O). A la libération, faisant valoir son passé de résistance et évoquant son jugement en 1941 comme preuve, il entre dans les services de police, comme Inspecteur à la Brigade Mobile.

Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.