Georges Le Droff est scolarisé dans le primaire avant de partir au lycée à Vannes en 1937. Sous l’occupation, il est de retour sur Brest et étudie au lycée. Il fréquente Jean Drapier, Yves Tanguy, Yves Le Corre et René Istin.
La famille Le Droff réside 4 rue Buffon à Brest, leur voisin du 6 n’est autre que l’entreprise Piles Armor, dirigée par Jean-Joseph Dybowski du groupe Elie. L’un des employés, Roger Groizeleau, croise régulièrement Georges Le Droff en arrivant à l’entreprise. Ils sympathisent et Le Droff l’informe qu’un de ses camarades de classe a une bombe à vendre. C’est ainsi que Georges débute son action dans la résistance.
Hélas, le 27 juin 1941, les agents de l’Aussenkommando du S.D de Brest se présentent au domicile des Le Droff et devant son père et sa mère, ils arrêtent Georges. D’abord interné à la prison du Bouguen à Brest, il est transféré à Rennes puis à Fresnes. Le procès commence en novembre 1941, Georges Le Droff est alors condamné à purger une peine d’une année de réclusion pour possession illégale d’armes. Il purge sa peine dans les prisons de La Santé, du Cherche-midi et à Clairvaux jusqu’en juillet 1942.
Après sa libération, la famille semble s’installer à Rennes d’où Georges reprend son action dans la résistance auprès du mouvement Défense de la France. Il prend le pseudonyme Mickey et entre en clandestinité totale. En 1943, il fait la connaissance à Rennes de Françoise Elie, du réseau Bordeaux-Loupiac.
Voici son activité pour la résistance :
– 3 missions de récupération d’aviateurs alliés à Paris
– 5 liaisons Rennes-Paris pour convoyer des aviateurs alliés
– 4 missions de renseignements à Saint-Malo, Ploërmel, Quimper et à la Pointe-du-Raz
– 3 transports d’armes et de poste émetteur à Paris
– 2 transports d’explosifs à Paris
Le 20 mars 1944, avec 20 aviateurs, il embarque par Plouha. Le 8 mai de la même année, il s’engage sur une base aérienne dans les F.A.F.L. Il suit alors un entraînement comme pilote de bombardier.
Pour son engagement, il reçoit :
– Médaille de la Résistance en 1945
– Médaille commémorative des services volontaires de la France Libre
– Lettre de gratitude du président Eisenhower pour l’aide à l’évasion d’aviateurs alliés