Yvon Le Berre est agent de service à l’École Normale. Adhérent au Parti Communiste Français à Quimper dans les années 30. Il est marié et père d’un enfant depuis 1937. Il quitte avec sa famille Quimper pour trouver du travail sur Brest où il devient maçon.
Sa date d’entrée en résistance est incertaine, il est néanmoins versé au Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P). Il travaille au nouvel hôpital de Brest, totalement occupé par l’armée allemande, où il pratique plusieurs sabotages. Il contribue à la diffusion de la presse clandestine du mouvement. Arrêté le 5 novembre 1942 alors qu’il distribue des tracts, Yvon Le Berre est interné dans un premier temps au château de Brest, puis à Rennes et Fresnes. Jugé par un tribunal militaire allemand en août 1943, il est condamné à de la réclusion, assortie d’une déportation en Allemagne.
Résistants brestois présents dans le convoi du 21 octobre 1943 :
DROGOU Théodore (Karlsruhe, Francfort-sur-le-Main, Sonnenburg et Sachsenhausen)
HÉLOU François (Karlsruhe, Saarbrücken et Francfort-sur-le-Main)
LE BERRE Yvon
LE BRIS Charles (Karlsruhe, Francfort-sur-le-Main, Sonnenburg et Sachsenhausen)
LE GÔF Mathurin (Karlsruhe, Saarbrücken et Francfort-sur-le-Main)
VADAINE André (Karlsruhe et Saarbrücken)
Yvon Le Berre est classé comme déporté Nacht und Nebel et passe par les camps de Karlsruhe, Sonnenburg et Sachsenhausen. Il succombe de sa déportation, le 10 avril 1945.
À titre posthume, il reçoit la médaille de la Résistance française en 1953.