Claude Ambroise Joseph Le Saus est requis dans le cadre du Service du travail obligatoire (S.T.O) sous l’occupation allemande. Réfractaire, il refuse de partir en Allemagne. Le jeune lesnevien entre alors en clandestinité et travaille à Croas-Névez en Ploudaniel dans une ferme qui accepte de l’héberger.

De par son statut de réfractaire au S.T.O, il est contacté par la Résistance cantonale pour adhérer au mouvement qui se forme. Claude Le Saus accepte et entre en Résistance en septembre 1943. Le premier mouvement du secteur ayant été démantelé au début du mois suivant, le jeune paysan réfractaire s’affilie à Défense de la France (D.F). Il participe à la diffusion de la propagande anti Allemands. À la création de la Compagnie F.F.I de Lesneven, il est affecté au 5ème Groupe. N’ayant pas fait son service militaire, il assiste à l’instruction militaire à partir de mars 1944. Claude Le Saus est présent au parachutage d’armes dans la nuit du 2 au 3 août 1944.

Composition du groupe n°5
– BOYER Ambroise
– CADIOU René
– COAT Ambroise
– CONSEIL Paul
– CORRE François
– DENNIEL Emile
– FILY Joseph
– HILY Auguste
– KERMARREC Georges
– LE MENN Antoine
– LE SAUS Claude
– PAUGAM François (Chef de groupe)
– PAUL André
– SALIOU André
– SAOUZANET Jacques
– TANGUY Firmin
– TANGUY Joseph

Avec son unité, Claude Le Saus participe aux opérations militaires de Libération du secteur de Lesneven avant d’être déployé plus à l’ouest, pour la réduction de la poche allemande du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944.

Après la Libération et la dissolution des unités F.F.I, Claude Le Saus contracte un engagement volontaire dans l’Armée française en reconstruction. Il participe à la Campagne d’Indochine entre 1946 et 1948 avant de revenir à Lesneven. Il s’y établit rue du Four et travaille comme cultivateur. Pour son engagement dans les F.F.I et sa campagne d’Indochine, il reçoit la Croix de Guerre.

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