Pierre Plouet est issu d’une famille modeste. En 1933, il devance son service militaire et s’enrôle dans la Royale. Une maladie le force à retourner à la vie civile, il s’installe alors à Plouguin et épouse avant l’occupation Anne-Marie Guennoc, le 22 avril 1939 à Tréouergat.
Il serait entré en résistance comme agent de liaison au sein du réseau Jade Fitzeroy avant d’intégrer en septembre 1943 le groupe Action Directe, corps franc du mouvement Défense de la France. Il met son domicile de Ker-Eol à disposition pour les réunions clandestines. Il entrepose des armes et munitions pour les résistants et offre également refuge aux réfractaires du Service du Travail Obligatoire (STO). Pierre Plouet servira d’intermédiaire au notaire Henri Provostic, pour le recrutement de Paul Fonferrier. Le 19 janvier 1944, Roger Cabon, Guy Le Goff avec l’aide de Pierre Plouet puis de Jean Sanquer, participent au vol de tickets d’alimentation à la mairie de Plouguin. L’équipe enchaîne dans la foulée avec la mairie de Saint-Pabu, où le secrétaire François Jaouen, les aide bien volontiers. Ils passent la nuit chez Pierre Plouet à Ker-Eol et le lendemain matin regagnent Brest. Le 25 avril 1944, Pierre se rend à Brest pour convaincre Jean Le Gall de quitter la ville pour se mettre au vert. Il faut dire que ce garagiste œuvre pour la résistance et qu’il a prêté une traction pour une action de vol de tickets d’alimentation à Ploudalmézeau. Hélas la voiture a terminé sa course contre un pylône électrique et des recherches sont entreprises par la gendarmerie et les allemands pour trouver les coupables et le propriétaire du véhicule. Jean Le Gall et Pierre Plouet trouvent refuge à Tréglonou chez Joseph Mouden.
À la Libération, il est en charge du Centre d’Administration Territorial du Service Social sur le canton. Il s’occupera également d’aider les résistants dans leurs démarches administratives pour faire valoir leurs droits.
La sépulture de Pierre Plouet se trouve dans le cimetière de Lambézellec à Brest [Carré 5, Rang 10, Tombe 23]
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