PENNEC Henri

Henri Edouard Pennec travaille sous l’occupation comme électricien à Brest.

En novembre 1943, Henri Pennec est contacté par Jean Coguiec pour entrer en Résistance et rejoindre le Groupe Giloux, affilié aux Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P) de Brest. Pour agir dans la clandestinité, Henri Pennec adopte le pseudonyme José 27. On lui confie d’abord quelques tracts à distribuer mais rapidement, il participe à trois déraillements de trains en décembre 1943 sur les voies ferrées entre Paris-Brest et Quimper-Brest. Ces opérations de sabotage sont placées sous la direction d’André Lagoguet avec l’aide du Groupe Lambert de Landerneau.

En fin d’année 1943 et dans les premiers jours de 1944, le Groupe Giloux est particulièrement touché par des arrestations. Les rescapés quittent la ville et prennent le maquis. Henri Pennec échappe aux arrestations, sans que l’on puisse détailler ses agissements à cette période.

On le retrouve néanmoins un peu plus tard à la tête d’un groupe F.T.P d’une dizaine de personne au sein du Groupement Cantonal Brest-Ouest sous les ordres de Marcel Pirou. Son groupe porte le nom de Guy Mocquet et doit participer à l’insurrection de Brest. Le manque d’armes, les parachutages avortés et l’évacuation complète de la ville complexifient les actions. Avec son groupement, Henri Pennec quitte la ville pour se reformer et obtenir des armes afin de prendre part aux combats. Lors de l’éclatement du Groupement Cantonal Brest-Ouest, il suit le gendarme Sébastien Ségalen et intègre sa Compagnie F.F.I Dixmude. Nommé adjoint à Matthias Le Lann, chef de la 4ème section, Henri Pennec mène le 1er Groupe au combat.

Composition du Groupe n°1 de la 4ème section
 BRONDEL Serge
 GALENNEC René
 GUEDEC Jean
 KERDONCUFF André
 LANVOC Raymond
 LE GALL Roger
 LE ROY Marcel
 MENEZ Henri
 MICHEL Jacques
 OREIL Marcel
 PENNEC Henri (chef de groupe)

La compagnie prend part aux opérations militaires entre Brélès et Plouarzel. Puis à Ploumoguer, notamment à Kervélédan, au carrefour de Coat-ar-Piquet et à Illien. Elle participe à la libération de la poche du Conquet en combattant devant la presqu’île de Kermorvan. Après la chute de ce bastion, la compagnie reçoit l’ordre de prendre position à Saint-Pierre-Quilbignon. Dans la foulée de la prise de Brest, Henri Pennec entre au Bataillon de Sécurité, comme adjudant à la 2ème section.

Après la Libération du secteur de Brest, il souscrit un engagement dans l’Armée française en décembre 1944. Il sert sous les drapeaux jusqu’en mars 1946 puis revient à la vie civile pour débuter une carrière de boulanger. Henri Pennec épouse Marie Binet, le 22 décembre 1948 en mairie annexe de Saint-Pierre-Quilbignon à Brest.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Famille Pennec, iconographie et informations (2024).
  • Archives municipales de Brest, registre d’état civil (5E130).
  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattant volontaire de la résistance d’Henri Pennec (1622 W 58).
  • ANDRÉ Jacques, Le Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau, à compte d’auteur, Brest, 2003.
  • LE BRAS Joël, Résistance de Brest-Est, 2007.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier individuel de Résistant d’Henri Pennec (GR 16 P 465151) - Non consulté à ce jour.