François Rupin a l’âge requis pour effectuer son service militaire quand la Première Guerre mondiale se déclare. Blessé à la tête, il parvient néanmoins à survivre. A l’issue du conflit, il épouse à Versailles en 1919, Aline Quéinnec qui lui donne trois enfants. François semble s’établir comme coiffeur pour dame à Brest, au 25 rue d’Aiguillon en 1928.
En juin 1943, il est contacté par Léonie Boulaire (mère de Jacques) et Jean Sennelier qui lui proposent d’intégrer le mouvement de résistance naissant à Brest, Défense de la France (D.F). François accepte et met à disposition son domicile et sa boutique pour le stockage d’exemplaires de journaux clandestins du mouvement. Presse qu’il diffuse également auprès de ses connaissances. François Rupin met en contact l’équipe de D.F avec Georges Lacroix et Paul Masson du réseau Alliance, par l’entremise de Mademoiselle (Suzanne ?) Chevillard.
Comme beaucoup de brestois, son domicile et sa boutique sont détruits durant le siège. Il loge un temps à Sizun puis revient sur Brest au moment de la reconstruction dans une baraque rue Levot.