RUPIN François

François Victor Marie Rupin a l’âge requis pour effectuer son service militaire quand la Première Guerre mondiale se déclare. Blessé à la tête, il parvient néanmoins à survivre. À l’issue du conflit, il épouse à Versailles en 1919, Aline Quéinnec qui lui donne trois enfants. La famille réside à Brest avant guerre, au dessus du salon de coiffure pour dames, que François Rupin tient au 25 rue d’Aiguillon.

En juin 1943, il est contacté par Léonie Boulaire (mère de Jacques) et Jean Sennelier qui lui proposent d’intégrer le mouvement de résistance naissant à Brest, Défense de la France (D.F). François accepte et met à disposition son domicile et sa boutique pour le stockage d’exemplaires de journaux clandestins du mouvement. Presse qu’il diffuse également auprès de ses connaissances. François Rupin met en contact l’équipe de D.F avec Georges Lacroix et Paul Masson du réseau Alliance, par l’entremise de Mademoiselle Suzanne Chevillard.

Comme beaucoup de brestois, son domicile et sa boutique sont détruits durant le siège. Il loge un temps à Sizun puis revient sur Brest au moment de la reconstruction dans une baraque rue Levot.

Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives municipales de Brest, liste électorale de 1939 (1K92) et fonds Défense de la France (51S).
  • Archives départementales du Finistère, dossier de combattant volontaire de la résistance (1622 W 11).
  • Archives départementales d’Ille-et-Vilaine, fiche matricule militaire de François Rupin.
  • La Dépêche de Brest, édition du 7 octobre 1928.
  • Brest métropole, service des cimetières - sépulture de François Rupin.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier d’homologation des faits de résistance (GR 16 P 528183) - Non consulté à ce jour.

Remerciements à Françoise Omnes pour la relecture.