Louis François Férec est le fils d’une femme au foyer et d’un mécanicien. Il a la douleur de perdre son père en 1929, ce qui lui vaut d’être adopté comme pupille de la Nation en juin 1933. En 1939, la famille est de nouveau endeuillée avec la disparition de sa mère. Sous l’occupation allemande, il est employé aux Chemins de fer. Selon Eugène Kerbaul, le jeune cheminot aurait adhéré au Parti communiste français (P.C.F) clandestin en 1940, au sein du groupe mené par les cheminots Joseph Berger et Jean Teurroc.
Toujours selon Eugène Kerbaul, le morlaisien aurait participé à la diffusion de la propagande interdite. Louis Férec aurait également transmis des messages et acheminé des courriers et journaux grâce à son poste. Il aurait fait cette activité de manière hebdomadaire en déposant son chargement clandestin chez Jeanne Goasguen, 8 cité Kerigonan et ce jusqu’à l’arrestation de cette dernière en avril 1942. Enfin, Louis Férec aurait également transporté des explosifs entre Brest et Nantes, ou vers Quimper et même Bordeaux.
Louis Férec est arrêté à une date inconnue et semble avoir été déporté en Allemagne.
Après guerre, Louis Férec ne fait pas homologuer ses services dans la Résistance et ne réclame pas la carte de combattant volontaire de la Résistance, rendant lacunaire la retranscription de son parcours dans la clandestinité.
Après avoir retrouvé son poste à la S.N.C.F, il épouse Yvonne Hamon (1921-2008), le 7 septembre 1945 à Saint-Martin-des-Champs.
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