François Guillaume Marie Callac est le fils de cultivateurs établis à Plouzané. En 1935, son père décède, laissant une veuve avec 9 enfants dont plusieurs encore à charge. Peu d’informations nous sont connues sur le parcours de François Callac durant la guerre, mis à part qu’il semble travailler comme ébéniste. En juillet 1942, son frère Olivier, 33 ans, décède à Limoges.
Dans la dernière partie du mois de juillet 1944, il intégre les Forces françaises de l’intérieur (F.F.I). Son parcours est mal défini à cette période. Il est cependant rattaché à la Compagnie F.F.I du canton de Saint-Renan, tout comme ses camarades de Plouzané. François Callac est versé au 4ème Groupe de la 1ère Section de cette unité.
Composition du groupe :
– CALLAC François
– CLOÂTRE Paul
– GENTIL Jean
– GENTIL Joseph
– GENTIL Marcel
– GENTIL Michel
– GENTIL Yves
– HALL Jean (1er chef du groupe)
– LE MAO Claude
– PELLEN René
– QUEMENEUR François
– ROLLAND Henri
Avec son unité, François Callac participe aux combats de la Libération dans le secteur de Saint-Renan. La compagnie se dirige ensuite vers Locmaria-Plouzané et Plougonvelin, afin de réduire la poche allemande du Conquet.
Viennent ensuite les combats à Plougonvelin où le 1er septembre 1944, le groupe de François Callac fait une incursion dans les lignes allemandes et parvient à faire de nombreux prisonniers. Enhardis, ils décident d’y retourner, notamment pour récupérer le matériel mais à l’approche de la position, ils sont accueillis par des tirs et des grenades. Plusieurs F.F.I de son groupe sont blessés par des éclats de grenade. Les blessés se rendent jusqu’à l’hôpital de campagne américain situé à Kervadéza en Ploumoguer pour les soins. L’issue aurait pu être dramatique pour le groupe, le même jour, deux F.F.I de la Compagnie sont tués dans le même secteur lors d’une opération similaire.
Il combat jusqu’à la reddition complète de la poche allemande, le 10 septembre 1944. L’unité est alors mise au repos avant un éventuel redéploiement sur Brest, où les combats se poursuivent. Finalement, la compagnie n’est pas engagée. François Callac est démobilisé à la dissolution des unités F.F.I, fin septembre 1944.
L’un de ses frères, Francis, sera tué en Allemagne à Weneshof le 26 février 1945.
Après guerre, il continue son travail d’ébéniste et épouse Yvonne Ramonet (1922-2017), le 12 novembre 1947 à Plouzané et de cette union naîtront trois enfants.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.