NÉDÉLEC Charles

Charles Nédélec passe son enfance dans sa commune natale avant d’y travailler comme peintre avec ses deux frères Georges et Alexandre. De 1932 à 1933, Charles Nédélec effectue son service militaire. Il épouse Marie Bernard (1914-1992), le 20 juillet 1935 au Faou et de cette union naîtront quatre enfants. Le couple semble par la suite s’installer place du Champ de foire à Plougastel-Daoulas où Charles Nédélec poursuit sa carrière d’artisan peintre. Mobilisé comme soldat de 2ème classe à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939, le parcours du peintre sous l’uniforme reste méconnu à ce jour. Il est cependant fait prisonnier par les Allemands lors de la débâcle en juin 1940. Interné en stalag, il est rendu à la vie civile en novembre 1940 pour des raisons de santé. En octobre 1943, à la création du corps des sapeurs-pompiers de Plougastel-Daoulas, Charles Nédélec intègre l’effectif sous les ordres de l’entrepreneur Jean Crenn.

En janvier 1944, Charles Nédélec entre en relation, probablement par l’intermédiaire de Jean Crenn, avec le groupe de Résistance de Plougastel-Daoulas dont le chef se fait appeler Le Fraisier. Car depuis quelques mois, le mouvement Libération Nord (L.N) et les éléments locaux du réseau Barnsby, tentent d’enrôler des patriotes ayant une expérience militaire pour former une unité combattante dans le canton.

Charles Nédélec contribue alors à l’organisation de la section communale de l’Armée secrète (A.S) puis des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) dans les premiers mois de l’année 1944. Parmi ses tâches, lui incombe la surveillance des personnes suspectes. Il participe également aux transports et camouflages d’armes en mai 1944 ainsi qu’à la collecte de renseignements militaires sur les positions de l’ennemi. À la création de la Compagnie F.F.I du canton de Plougastel-Daoulas, il est affecté au sein des Sections de Plougastel. Avec son groupe, il participe aux opérations militaires de la Libération dans le canton de Plougastel-Daoulas en août et septembre 1944.

Après la Libération, il reprend son activité d’artisan peintre.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattant volontaire de la résistance de Charles Nédélec (1622 W).
  • Archives des F.F.I de l’arrondissement de Brest, registre des effectifs de la compagnie F.F.I de Plougastel-Daoulas.
  • Geneanet, notice généalogique de Charles Nédélec.
  • La Dépêche de Brest, éditions du 24 septembre 1927, 3 août 1935 et 21 octobre 1943.

Remerciements à Françoise Omnes pour la relecture.