LE GRILL Jean

Jean Le Grill et son jumeau René sont nés en Allemagne, tout comme leur frère Louis, d’un père voyageur et d’une mère allemande. La famille réside au 7 rue Henri Barbusse à Lambézellec. Le père travaille dans les P.T.T.

En 1943, la fratrie Le Grill entre en résistance et intègre le groupe de Georges Dauriac, un ami d’enfance. Cette bande devient alors le groupe Action Directe, futur corps-franc du mouvement Défense de la France. Jean intègre ce groupe en février 1944 et participe à la diffusion de journaux clandestins et à l’aide aux réfractaires du S.T.O.

En mars 1944, le groupe Action Directe est touché par deux séries d’arrestations. La première les 9 et 12 mars, où pas moins de cinq résistants sont arrêtés. Le groupe prend alors des mesures de sauvegarde et doit restreindre ses actions mais le 22 mars une seconde vague d’arrestations les touche. La résistante Marie-Anne Stéphan et sa nièce sont arrêtées tandis que sur la place Guérin, le local du Camping Club subit une rafle. Tout le groupe est arrêté et rapidement relâché à l’exception de Louis et Jean Le Grill. Interrogés à Bonne-Nouvelle, les deux résistants sont ensuite transférés à la prison de Pontaniou. Les frères sont internés jusqu’au 20 mai 1944.

Son activité durant le siège de la ville en août et septembre 1944 ne nous est pas connue.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Famille LE GRILL, iconographie (2024).
  • Archives municipales de Brest, fonds Défense de la France (51 S).
  • Archives départementales du Finistère, dossier de combattant volontaire de la résistance (1622 W 11).
  • PICHAVANT René, Clandestins d’Iroise - Tome 4, éditions Morgane, 1988.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier d’homologation des faits de résistance (GR 16 P 356913) - Non consulté à ce jour.

Remerciement à Françoise Omnes pour la relecture.