Georges Marie Saliou réside Place du Château à Lesneven où il est employé en tant que commis d’administration à la mairie depuis 1939.
Recruté dans la résistance le 11 avril 1943 par Joseph Le Fur et Ernest Cabon. Ce groupe est affilié au mouvement de résistance Défense de la France (D.F).
Dès lors, profitant de son emploi, il délivre de fausses pièces d’identité et tickets d’alimentation à des résistants et réfractaires du S.T.O, notamment à Paul Jacopin, Fernand Jacopin, Pierre Abautret, Alain Breneol, Jean Moysan, Jean Larvor, etc... Il participe au sabotage de l’application du S.T.O dans la région de Lesneven. Il participe également à la diffusion de la presse clandestine du mouvement Défense de la France dès sa diffusion régulière dans le secteur. En janvier 1944, il devient agent de liaison entre les groupements de résistance de Plouescat, Lannilis et Lesneven. Le 2 et 3 mai, ce sont des armes et explosifs qu’il transporte.
En juin 1944, Georges est réquisitionné par l’autorité allemande pour taper, le soir, un journal de propagande se nommant Le Léonard. Il est surveillé dans cette tâche par l’interprète allemand Mest de la kommandantur.
Lors de la mise en place de l’unité combattante du Bataillon de Lesneven-Ploudaniel, il fait partie des recruteurs actifs. Notons également que son jeune frère André lui emboîte le pas en intégrant les Forces françaises de l’intérieur (F.F.I). Pour sa part, Georges Saliou est présent au maquis dans la lande de Kervillon à Ploudaniel dans la nuit du 2 au 3 août 1944 pour la réception du parachutage d’armes par la R.A.F.
Non incorporé aux unités combattantes, Georges Saliou fait partie du groupe de commandement du bataillon comme agent administratif. Il suit son unité au fil des déplacements de la ligne de front. Il participe ainsi à la libération de son canton puis à la bataille de la poche du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944. Il est démobilisé à la fin du mois et regagne son poste à la mairie.
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