Fusillés à Brest, le mercredi 19 avril 1944, les trois résistants de Landerneau Henri Bourhis (20 ans), Alain Daniel (21 ans) et André Millour (24 ans), restent toujours disparus à ce jour. À l’occasion du 80e anniversaire de leur exécution par l’armée allemande, un appel est lancé par différentes associations de la région de Brest (Brest 44, ANACR29, Dourdon) et l’Ordre de la Libération à Paris, pour retrouver les portraits d’Henri Bourhis et d’André Millour, afin que leurs visages entrent dans la postérité.

Pour rappel, après plusieurs opérations de sabotages ferroviaires dans la région de Landerneau à l’hiver 1943-1944, les services allemands firent appel à un informateur résidant rue de Brest à Landerneau pour traquer ces résistants. Emile Guilcher, zélé collaborateur, va alors fournir de précieuses informations qui permettront d’arrêter mi avril 1944, les trois résistants précités et quelques autres suspects. Transférés à la prison de Pontaniou, Henri Bourhis, Alain Daniel et André Millour sont jugés par un tribunal militaire et condamnés à morts. Comble de l’horreur, les familles ne connaîtront jamais le lieu d’inhumation.

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