PONDAVEN François

François Pondaven est scolarisé jusqu’à ses 14 ans puis entre comme apprenti chaudronnier à l’arsenal de Brest. Il réside au lieu-dit La Maison-Blanche à Lambézellec, où réside également la famille de son cousin Yves Féroc. Non loin, résident les frères Lucien et François Gouez. Il est également ami avec Roger Ogor.

Il entre en résistance en 1940 et intègre le groupe Elie. François participe à l’opération de récupération de matériels anglais à l’arsenal de Brest en fin 1940. Il fait également partie de l’équipe qui participe à l’évasion de 9 personnes de la prison de Pontaniou le 18 mars 1941 vers 21 heures. François Pondaven indique avoir assisté à toutes les réunions du groupe au café Gauvard, participé à l’attaque du 28 février contre le poste D.C.A près de la rue Lazare-Carnot, aurait contribué à l’attentat contre l’hôtel Continental et avoir fait des coups de main sur des soldats allemands isolés.

Le 19 mai 1941, alors qu’il se trouve à l’arsenal, il est arrêté par les agents de l’Aussenkommando du S.D de Brest. D’abord interné à la prison du Bouguen, il est transféré à Rennes puis sur la prison de Fresnes en vue du procès. Le groupe Elie passe devant le tribunal militaire allemand en novembre 1941 et François Pondaven est condamné à une peine de réclusion supérieure à 3 ans.

Il purge sa peine à la prison de Clairveaux, puis François Pondaven et Joseph Abarnou sont déportés le 24 juin 1943 en Allemagne vers le camp de Freiburg-im-Breisgau. François passe également par le camp de Stuhm. Il est libéré le 28 mars 1945 et rapatrié le 3 juin d’Allemagne. A Brest, François est accueilli au centre des déportés par Madame Poitou-Duplessy.

En 1946, pour son action dans la résistance, il est cité à l’ordre de la Division et reçoit la Croix de Guerre 39/45, avec étoile d’argent.