ROPARS Anne

Anne Le Roy travaille comme ménagère quand elle épouse Yves Ropars, le 28 janvier 1912 à Guissény. De cette union, naissent Joseph en 1912 et Yvonne en 1914. Hélas, Yves ne connaîtra jamais sa fille : Mobilisé à la déclaration de la Première Guerre mondiale, il succombe de ses blessures en septembre 1914. Veuve, Anne et ses enfants s’établissent à Brest, au 28 rue Richelieu.

Avec l’entrée en résistance de son fils en 1942, Anne Ropars est impliquée dans la cache de matériel de propagande communiste et semble t-il de quelques armes ou plutôt des explosifs dans la cave. Anne Ropars offre également du ravitaillement et héberge les résistants Francs-tireurs et partisans (F.T.P) dans le besoin. Séjourneront notamment chez elles ; Auguste David, Yves Giloux et Jean-Louis Primas. Après l’arrestation de son fils Joseph en octobre 1942, elle poursuit son action reste disponible pour la cause. Outre ses activités à domicile, Anne Ropars semble avoir effectué plusieurs liaisons pour la Résistance communiste brestoise, entre 1942 et 1944.

Son activité durant le siège de Brest en août et septembre 1944 n’est pas connue, il est vraisemblable qu’elle ait évacué la ville lors des combats.

Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo d’elle, n’hésitez pas à nous contacter.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives municipales de Brest, registre d’état civil (15E22).
  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattante volontaire de la résistance d’Anne Le Roy-Ropars (1622 W).