Jean-Louis Pluchon est le fils de cultivateurs établis à Kerhigne en Lampaul-Ploudalmézeau. Mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Louis Pluchon sert comme soldat de 2ème classe au 41ème Régiment d’infanterie (41e RI). Lors de la débâcle, il est fait prisonnier par les troupes allemandes le 18 juin 1940 à La Ferté-Saint-Aubin. Jean-Louis Pluchon est alors interné au Frontstalag 152 à Pithiviers jusqu’au 27 novembre 1940.

Bien que l’on ignore la raison, il est restitué à l’Armée française qui le démobilise à Bourg en janvier 1941. Le breton parvient ensuite à passer la ligne de démarcation et rejoint Périgueux où il se réengage dans l’Armée d’Armistice. Jean-Louis Pluchon est alors affecté à une compagnie de Guet, jusqu’en juin 1943. Rayé des cadres, il se retire à Lampaul-Ploudalmézeau.

En mars 1944, il donne son adhésion au groupement cantonal de la Résistance de Ploudalmézeau. Il participe à la formation des jeunes recrues et diffuse la propagande en faveur de la Résistance. À l’instauration des unités combattantes des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) à l’été 1944, il est versé au 4ème Groupe de la 1ère Section de la 1ère Compagnie du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau.

Composition du groupe :
– BALCON Edouard
– BERGOT Joseph
– BRIANT Yves
– DÉNIEL Joseph
– EOZÉNOU Michel
– JAOUEN Jean
– KERRÉNEUR Amédée (Chef de groupe)
– LE DUFF Gabriel
– PLUCHON Jean-Louis
– PRIGENT Joseph
– THOMAS François
– THOMAS Guillaume

Avec son unité, Jean-Louis Pluchon participe aux opérations de Libération du canton de Ploudalmézeau avant d’être engagé dans la réduction de la poche du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944. Après cette date, il participe aux opérations de sécurité et de nettoyage des zones de combats. C’est lors de cette seconde phase qu’il est blessé le 15 septembre 1944, par des éclats de mine à la pointe des Renards au Conquet.

Il sortira de convalescence en novembre 1944. Après guerre, Jean-Louis Pluchon s’installe à Brest où il travaillera comme vulcanisateur.

Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.