COMBOT Georges

Georges Combot réside à Brest au 17 rue Diderot à Brest et travaille comme ouvrier électricien.

Courant 1943, il entre en Résistance au sein du Parti Communiste Français (P.C.F) pour lequel il était déjà sympathisant. Il débute par diffuser la presse et les tracts du mouvement avant d’être intégré aux Francs-Tireurs et Partisans du groupe Giloux. Son activité avec ce groupe nous est inconnue.

Vers noël 1943, le groupe subit une vague d’arrestations. Pour sa part, Georges Combot est arrêté le 26 décembre à l’hôtel de L’Aigle d’Or, 57 rue Jean Jaurès à Brest. Cet hôtel, tenu par Claudette Cormault était un repère de Résistants communistes. Les résistants pouvaient y trouver refuge et le lieu servait également aux réunions de préparation pour des opérations clandestines.

Georges Combot disparaît suite à son arrestation. Son acte de naissance comporte la mention Mort pour la France en déportation près de Rennes le 6 août 1944. Il a probablement fait partie des déportés partis en train de Rennes les 2 et 3 août avant l’arrivée des américains. Compte tenu de sa date de décès, il est plus probable qu’il ait été tué lors d’un mitraillage par l’aviation alliée ou abattu par les allemands, lors d’une tentative d’évasion du convoi au niveau de Langeais où le train se situait à cette date.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Plougoulm.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Famille Combot-Penguilly, iconographie (2022).
  • Commune de Saint-Pol-de-Léon, registre d’état civil.
  • Service historique de la Défense de Caen, dossier individuel de Georges Combot (AC 21 P 437 997), aimablement transmis par Bertrand Silvestre (2023).
  • KERBAUL Eugène, 1270 militants du Finistère (1918-1945), édition à compte d’auteur, 1985.

Remerciements à Françoise Omnes pour la relecture de cette notice.