François Marie René Jacob a une formation d’électricien mais travaille la plupart du temps comme cultivateur chez ses parents à Tréouergat. Requis dans le cadre du S.T.O, il devient réfractaire et se cache en sa petite commune isolée sans trop de difficulté. Il aide cependant d’autres jeunes dans son cas, par l’intermédiaire de sa mère, secrétaire de mairie, en fournissant de fausses identités.
En décembre 1943, il intègre avec son jeune frère René Jacob, le mouvement Défense de la France (D.F) qui se développe depuis quelques mois dans la région brestoise. Sa première tâche consiste en la diffusion de tracts et du journal clandestin du mouvement, fournis également par sa mère. Il doit également collecter des renseignements concernant les fortifications allemandes de son secteur.
Quand l’Armée Secrète enclenche son recrutement pour former des unités militaires clandestines, François Jacob rejoint l’embryon du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau. Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, il est présent au parachutage d’armes en Plouguin, permettant d’équiper une grande partie du Bataillon. Il prend le maquis dans la ferme de Kergoff en sa commune. Affecté au 1er Groupe de la 3ème Section de la 1ère Compagnie du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau.
Composition du groupe :
– ARZUR François (chef de groupe)
– BÉGOC Pierre
– BROUDEUR Jean
– CONQ Michel
– GUIZIOU Louis
– JACOB François
– LE GALL François
– LE STUM Robert
– LHEMERY Robert
– L’HOSTIS Yves
– MOUTON Marcel
– PODEUR François
Avec son unité, il participe aux opérations de Libération du canton de Ploudalmézeau avant d’être engagé dans la réduction de la poche du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944. Il est démobilisé le 30 septembre 1944 lors de la dissolution de son groupement. Il souscrit ensuite un engagement dans l’Armée française pour la durée de la guerre. Il est alors déployé sur la poche de l’Atlantique au sein de la 19 Division d’Infanterie française.