François Marie Laurans épouse Germaine Normand le 15 novembre 1924 à Brest. Ouvrier ajusteur-fraiseur de l’Artillerie Navale à l’arsenal de Brest. Il milite à la C.G.T en 1935 et devient le délégué syndical de l’atelier des machines de 1936 à 1939. Son adhésion au Parti Communiste Français (P.C.F) remonte à 1937 ou 1938. Malgré l’interdiction du parti suite au pacte germano-soviétique en 1939, il reste fidèle et entre dans le militantisme clandestin qu’il poursuit sous l’occupation allemande. À cette époque, il réside au 4 rue Duguesclin à Brest.
En février 1941, Jean Le Nédellec lui demande d’entrer activement dans la Résistance au sein de son groupe à l’arsenal. François Laurans accepte et intègre ainsi la branche Arsenal de l’Organisation Spéciale (O.S). Ce groupe d’action directe est affilié au P.C.F. Outre la propagande verbale, il diffuse les tracts et journaux clandestins du mouvement. Il souscrit également au Secours Populaire chaque mois pour soutenir les familles des patriotes communistes arrêtés et/ou fusillés. Mais surtout, François Laurans se livre à des sabotages en tout genre sur son lieu de travail contre la réparation navale de la Kriegsmarine. Il jette notamment du matériel, brut ou usiné, à la mer. Il fournit également régulièrement des renseignements à son chef de groupe. Il bascule au Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P) à leur instauration à Brest. Après la fuite de Jean Le Nédellec en octobre 1942, il poursuit sont activité clandestine notamment avec Marcel Le Bras et Yves Le Faou. Cependant, il ne semble pas avoir pris part aux combats de la Libération. Son activité durant le siège de la ville en août et septembre 1944 est inconnue.
Pour son action, il reçoit les félicitations du ministre de la Marine Louis Jacquinot en 1947.
La sépulture de François Laurans se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 52, Rang 6, Tombe 15]
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