Marguerite Lucienne Eugénie Berger a la douleur de perdre sa mère en décembre 1939. Elle est étudiante durant l’occupation. Son frère André et son père Joseph sont militants communistes et résistants. À son tour elle entre dans le militantisme à partir de 1941 au sein du Parti Communiste Français (P.C.F). Elle participe à la fabrication et au collage d’affiches et de tracts, notamment contre le Service du Travail Obligatoire (S.T.O) à partir de 1943.
Cette année là, elle bascule au Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P) et devient agente de liaison entre les différents groupes. On la sollicite également pour effectuer des reconnaissances en prévision d’attentats ou sabotages. Malgré les arrestations de son père et l’exécution de son frère en septembre 1943, Marguerite Berger ne renonce pas à la lutte clandestine. À l’évacuation de la ville de Brest le 14 août 1944, elle prend le maquis et rejoint la Compagnie F.T.P Marcel Boucher. Bien que ne figurant pas sur la liste des effectifs de l’unité, elle semble les avoir accompagnés durant les combats de la Libération.
Après guerre elle entre à la Société nationale des chemins de fer français (S.N.C.F) et y travaille jusqu’à sa retraite.
La sépulture de Marguerite Berger se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 30, Rang 9, Tombe 5]