Francis Louis Corolleur, son frère et ses trois sœurs, sont les enfants d’une ménagère et d’un père travailleur journalier. La famille réside au bourg de Plouarzel. Sous l’occupation allemande, il travaille comme boulanger.

En août 1944, sans que l’on sache par quel truchement, Francis Corolleur rejoint les rangs des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) et se voit affecté au 2ème Groupe de la 3ème Section de la Compagnie F.F.I du canton de Saint-Renan.

Composition du groupe :
– COROLLEUR Francis
– ECHARDOUR Fernand
– GRÖVEL Jean-Louis
– LANNUZEL François
– LE BRIS Gabriel
– LÉON François (Chef de groupe)
– LUCAS Aristide
– MEUNIER Rolland
– PERROT Paul
– ROGER Yves
– ROUÉ Jean
– ROUÉ Paul
– SALAUN François

Au sein de cette unité, il participe aux combats de la Libération dans les environs de Saint-Renan puis dans la Poche du Conquet, jusqu’à la reddition complète de la garnison allemande le 10 septembre 1944. Il reste dans les F.F.I jusqu’à la dissolution de son unité fin septembre 1944.

En octobre 1944, il contracte un engagement volontaire à Landerneau, pour la durée de la guerre dans l’armée française en reconstitution. Il est alors affecté comme chasseur de 2ème classe au 31ème Bataillon de Chasseurs à pieds dans la 1ère Armée française (31e B.C.P). Il prend part aux combats de la libération de l’Alsace, où il est gravement blessé le 20 janvier 1945, par un éclat d’obus de mortier au cours de l’attaque de Lutterbach. Il succombe de ses blessures quatre jours plus tard à l’hôpital de Mulhouse, à 19 ans.

Inhumé dans la nécropole de Tiefengraben à Mulhouse, la dépouille de Francis Corolleur est rapatriée à Plouarzel le 26 octobre 1949, avant d’être inhumé dans le cimetière communal le lendemain (Emplacement 280).

À titre posthume, il est décoré de la Croix de Guerre 1939-1945, avec étoile d’argent en 1945, de la médaille commémorative française de la guerre 1939-1945, barrette Libération en 1948 et de la médaille militaire en 1954.

En son hommage, une rue porte son nom à Plouarzel. Son nom figure également sur la plaque commémorative à l’intérieur de l’église.