Joseph Marie Ambroise Le Bot est le deuxième enfant sur une fratrie de douze frères et sœurs. Il contracte un engagement volontaire dans l’Armée française en 1926. Affecté dans les troupes coloniales, Joseph Le Bot épouse Jeanne Rolland (1906-1984), le 1er juin 1931 à Plougastel-Daoulas et de cette union naîtront deux enfants ; Christiane en 1932 et Jean en 1940. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, il fait partie d’un Bataillon coloniale de Mauritanie. Nous ignorons son parcours durant la drôle de Guerre et lors de la débâcle en juin 1940, il n’est cependant pas fait prisonnier par les Allemands. Joseph Le Bot est d’ailleurs promu adjudant en septembre 1940. Vraisemblablement démobilisé en février 1942, Joseph Le Bot retrouve sa commune natale et trouve un emploi en tant que charpentier.
C’est en janvier 1944 qu’il entre en relation avec le groupe de Résistance de Plougastel-Daoulas dont le chef se fait appeler Le Fraisier. Car depuis quelques mois, le mouvement Libération Nord (L.N) et les éléments locaux du réseau Barnsby, tentent d’enrôler des patriotes ayant une expérience militaire pour former les cadres d’une unité combattante dans le canton. Joseph Le Bot contribue alors à l’organisation de la section communale de l’Armée secrète (A.S) puis des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) dans les premiers mois de l’année 1944. À la création de la Compagnie F.F.I du canton de Plougastel-Daoulas, de par son expérience, il est affecté comme chef de section au sein des Sections F.F.I de Plougastel.
Avec son unité, il participe aux opérations militaires de la Libération dans le canton de Plougastel-Daoulas en août et septembre 1944. Il se distingue au combat pour sa participation active ainsi que pour avoir guidé des troupes américaines près de Plougastel-Daoulas. Après la Libération du secteur, il reste dans les F.F.I et participe aux opérations de nettoyage et de récupération de matériels sur les zones de combats.
Démobilisé des F.F.I fin septembre 1944, Joseph Le Bot contracte un engagement pour la durée de la Guerre. Nommé adjudant-chef en octobre 1944, il est libéré de son service actif en mars 1945.