BOSSARD Jean

Jean Michel Marie Bossard réside à Kergompez en Guipavas. Il travaille un temps sous l’occupation comme manœuvre avant d’entrer complètement en résistance.

Il est contacté en octobre 1943 par Jean Le Pape pour intégrer la résistance. Jean Bossard rencontre alors Jacques Boulaire et Victor Bourvéau, chefs de la résistance locale. Il intègre ainsi le mouvement Défense de la France et son corps-franc, le groupe Franc Kerhuon-Guipavas. Il participe aux liaisons et à la diffusion du journal clandestin du mouvement.

En fin d’année 1943, il participe à un coup de main dans la ferme d’un collaborateur pour ravitailler les résistants. Lors d’une opération, il aurait tué un soldat allemand pour sauver son groupe. Suspecté du meurtre, il aurait été arrêté par les membres de l’Aussenkommando Brest du Sicherheitspolizei-Kommando (S.D) et interrogé de manière violente. Le résistant nie en bloc. Il est relâché faute de preuve.

Au déclenchement des opérations du siège de Brest en août 1944, Jean sert dans la Compagnie F.F.I de Guipavas et combat dans les environs de Plabennec. A l’issue des combats de Brest, il s’engage pour la durée de la guerre dans l’armée régulière. Il rejoint alors la 1ère Division des Français Libres dans les Alpes Italiennes.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Famille Bossard-Labasque, iconographie et témoignage.
  • Archives municipales de Brest, fonds Défense de la France (51S).
  • Archives départementales du Finistère, dossier de combattant volontaire de la résistance (1622 W 16).
  • Archives privées d’Henri Le Bec, dossier de la Compagnie F.F.I de Guipavas.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier d’homologation des faits de résistance (GR 16 P 75332) - Non consulté à ce jour.