Jean Morvan effectue son service militaire à Orléans de 1934 à 1936, dans les blindés légers. Il prolonge son contrat quelques temps puis retrouve la vie civile, avec le grade de brigadier. Il intègre ensuite la gendarmerie dans les gardes mobiles et se voit affecter à la caserne de Lambézellec.
Depuis 1942, il tente de faire de la résistance individuelle mais ce n’est qu’en 1943 que son action se concrétise. Il est recruté par son collègue Marcel Nédelec en septembre 1943 dans le groupe Gendarmerie. Ce groupe de fonctionnaires se met à la disposition du groupe Action Directe, corps franc du mouvement Défense de la France.
Dès lors, Jean Morvan distribue les journaux clandestins du mouvement. Il sert d’agent de liaison et facilite le déplacement des résistants français en établissant des laisser-passer. Il se livre à de petits sabotages et enquête sur les collaborateurs. Son action lui vaut d’être soupçonné par les services de la Sûreté allemande. Il cesse son travail et passe dans la clandestinité complète en fin d’année 1943. Nous ignorons son activité durant l’année 1944.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.