JACQ Paul

Paul Marie Jacq est le huitième des douze enfants d’une ménagère et d’un cultivateur établis à Kergaouren en Plougoulm. En 1941, sa mère décède. Sous l’occupation, Paul Jacq est réfractaire au Service du travail obligatoire (S.T.O). Il travaille dans le hameau de Quilliguien en Plouvorn, dans l’atelier de mécanique agricole de François Saillour.

Sans que l’on sache à quelle période, Paul Jacq intègre le réseau Centurie du mouvement de l’Organisation Civile et Militaire (O.C.M), vraisemblablement par l’intermédiaire de son patron François Saillour.

Le 20 juillet 1944, une rafle est menée au bourg de Plouvorn pour appréhender Joseph Le Gall, chef maquisard du secteur de Saint-Pol-de-Léon. Ce dernier se cache à Quilliguien chez Louis Le Sann. Les Allemands ne tardent pas à pousser leurs recherches sur le carrefour de Croas ar Born et Quilliguien. Les résistants Louis Le Sann, François Saillour et Paul Jacq sont alors arrêtés. Un petit dépôt d’armes est trouvé chez Louis Le Sann.

Les trois résistants sont transférés à Landivisiau avant d’être internés à la prison maritime de Pontaniou à Brest. Au début du mois d’août 1944, avec l’approche des troupes américaines, les Allemands se préparent à soutenir un siège. Ils vident la prison des résistants encore détenus et les exécutent sommairement sur le plateau du Bouguen. Paul Jacq fait très probablement partie de la quarantaine de victimes ; aussi appelées les Disparus de Pontaniou du 7 août 1944, car leurs dépouilles n’ont toujours pas été retrouvées.

Son nom est inscrit sur le monument aux morts de Plougoulm.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Centre généalogique du Finistère (CGF29), registres d’état civil.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier d’homologation des faits de résistance (GR 16 P 303463) - Non consulté à ce jour.

Remerciement à Françoise Omnes pour la relecture.