GUYOMARD André

André Marcel Guyomard est le fils de Georges Guyomard, commis de comptabilité de la Marine, et de Renée Marie Yvonne Jeanne Caradec, sans profession. Il termine ses études secondaires à Brest en juin 1943 et se destine à des études de chimie.

Le jeune homme doué pour les caricatures est recruté en juillet ou août 1943, comme agent de liaison au sein du réseau Alliance. Le 27 septembre 1943, Au retour d’une mission sur Paris, André est arrêté par la Gestapo qui a tendu un piège au 102, rue Jean Jaurès à Brest.

Il est incarcéré provisoirement au siège de la Gestapo de Bonne-Nouvelle avant d’être transféré le 29 septembre suivant vers la prison Jacques-Cartier de Rennes sous le numéro d’écrou 4957. Il est à nouveau transféré le 2 janvier 1944, vers le Fronstalag 122 de Compiègne, matricule 42646. Le 2 juillet 1944, André Guyomard est déporté dans des conditions épouvantables et sous une chaleur écrasante à destination du KL Dachau.

Résistants brestois présents dans le convoi du 2 juillet 1944 :
 GUYOMARD André
 LESCOP André

André Guyomard agonise dans le tristement célèbre train de la mort, à l’aube du 3 juillet 1944, son corps sera incinéré au KL Dachau.

À titre posthume, André Guyomard est décoré de la médaille de la Résistance française en 1947.

Publiée le , par Guy Caraes, mise à jour

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Sources - Liens

  • Famille Guyomard (Monique), documents, iconographie et témoignages (2014).
  • Ordre de la Libération, mémoire de proposition de décoration, aimablement transmis par Mathieu Blanchard (2023) et registre des médaillés de la Résistance française (J.O du 13/07/1947).
  • Archives départementales d’Îlle-et-Vilaine, registre d’écrou de la prison Jacques-Cartier (1322 W 13).
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier individuel de résistant d’André Guyomard (GR 16 P 281927) et fonds Alliance (1K 843).
  • Service historique de la Défense de Caen, dossier d’interné résistant et d’attribution de la mention Mort pour la France d’André Guyomard (AC 21 P 201045 et AC 21 P 460 795).
  • Fondation pour la mémoire de la Déportation, registre des déportés (I.240).