Yves Marie Le Bot est adopté comme pupille par la Nation en 1918, probablement après le décès de son père lors de la Première Guerre mondiale (à confirmer). Cultivateur au Kerziou à Plougastel-Daoulas, Yves Le Bot épouse Marie Le Gall (1917-1959), le 26 novembre 1934 à Plougastel-Daoulas. De cette union, naissent deux filles avant guerre. À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, le cultivateur du Kerziou est mobilisé au sein de la Marine nationale, avec le grade de maître canonnier. Son parcours durant la drôle de Guerre et lors de la débâcle de juin 1940 ne nous est pas connu. Il n’est cependant démobilisé que fin décembre 1941. Yves Le Bot regagne alors son foyer et retrouve sa famille.

C’est en janvier 1944 qu’il entre en relation avec le groupe de Résistance de Plougastel-Daoulas dont le chef se fait appeler Le Fraisier. Car depuis quelques mois, le mouvement Libération Nord (L.N) et les éléments locaux du réseau Barnsby, tentent d’enrôler des patriotes ayant une expérience militaire pour former les cadres d’une unité combattante dans le canton. Yves Le Bot contribue alors à l’organisation de la section communale de l’Armée secrète (A.S) puis des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) dans les premiers mois de l’année 1944. À la création de la Compagnie F.F.I du canton de Plougastel-Daoulas, de par son expérience, il est affecté comme chef de groupe au sein des Sections de Plougastel. Avec son groupe, il participe aux opérations militaires de la Libération dans le canton de Plougastel-Daoulas en août et septembre 1944.

Après les combats, il participe aux opérations de nettoyage et ramassage de matériels militaires dans les zones de combats. Démobilisé fin septembre 1944 lors de la dissolution des unités F.F.I, Yves Le Bot est alors rendu à la vie civile. Rappelé en service en juillet 1945, il effectue une nouvelle période sous les drapeaux jusqu’en juin 1946 avant de définitivement retourner à la vie civile. Après guerre, Yves Le Bot aura deux autres enfants, nés en 1948.

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