Jean Marie Ogor travaille sous l’occupation au Staffel n°3 à Saint-Pierre-Quilbignon en qualité d’électricien pour automobile.
La date de son entrée en résistance est incertaine mais se situerait en fin d’année 1943. Il rejoint alors les rangs des Francs-tireurs et partisans (F.T.P). Jean Ogor indique avoir été en relation avec Albert Yvinec et Joseph Laot à cette période. Il débute les actions clandestines par la diffusion de la propagande, notamment par la distribution de tracts et le collage d’affiches. Le jeune électricien réalise également quelques sabotages de matériel sur son lieu de travail. Il aurait également participé à des transports d’armes en 1944.
À l’évacuation complète de la ville de Brest en août 1944, il se dirige sur Landerneau. Sur place, il intègre le Bataillon F.T.P Georges Le Gall. Jean Ogor est alors affecté au 2ème Groupe, de la 4ème Section de la 3ème Compagnie.
Composition de son groupe de combat :
– BLAISE Pierre
– CALVEZ André
– CALVEZ Marcel
– CORBEL Gérard
– GOLHEN Jean
– LE ROUX Roger
– NICOL Robert
– OGOR Jean
– QUELLEC Aimé
– SALAUN Yves
– TROADEC Michel (Chef de groupe)
– VAILLANT Joseph
– WAGNER Georges
Avec cette unité, il prend part aux combats dans le secteur de Plougastel puis à la réduction de la poche de Crozon. Démobilisé des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) fin septembre 1944, il contracte à Landerneau un engagement volontaire pour la durée de la guerre dans l’Armée française en reconstitution.
Après guerre, il est encore sous les drapeaux quelques années, notamment en Indochine avant de retourner à la vie civile. Il devient maçon pour l’entreprise Leveaux à Brest et réside en baraque au Bouguen durant plusieurs années. Jean Ogor épouse Louise Le Bris, le 17 octobre 1952 en mairie annexe de Lambézellec à Brest.
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