André Sébastien Jean Etienne Béchennec travaille comme chaudronnier à l’Arsenal de Brest. Il réside au 26 rue Bugeaud à Brest et pratique le football au patronage Avenir du quartier de Saint-Martin.
Sans que l’on parvienne à déterminer l’identité de son recruteur, il indique avoir intégré le Groupe Élie en novembre 1940. Il est affecté au groupe de Joseph Prigent. Sa première contribution est de participer à la récupération d’armes pour le groupe. Le 28 février, il participe au coup de main contre le poste de D.C.A près de la rue Carnot, au lieu-dit Les Quatre chemins. Le 18 mars 1941, André Béchennec participe à la tentative de Libération de prisonniers de la prison de Pontaniou. Il aurait également participé à un attentat contre l’Hôtel Continental ; à ce jour cette dernière opération est sujette à caution. Outre ces faits, André Béchennec contribue au collectage d’informations diverses sur l’Occupant, qu’il remonte à ses supérieurs.
Le 16 mai 1941, l’Aussenkommando Brest du Sicherheitspolizei-Kommando (S.D) le recherche, sans pouvoir mettre la main sur lui. Grillé, André Béchennec quitte la région brestoise avec Mathurin Cornec et Jean Le Bot. Ils parviennent à passer en Zone libre puis se séparent. André Béchennec s’établit pour sa part à Latour-de-Carol dans les Pyrénées-Orientales. Il trouve du travail comme mécanicien à la S.N.C.F et ne semble pas reprendre des activités pour la Résistance.
Pour son engagement clandestin, il reçoit un témoignage de satisfaction du ministre de la Marine Jacquinot en 1947.
La sépulture d’André Béchennec se trouve dans le cimetière de Saint-Martin à Brest [Carré 3, Rang 8, Tombe 23]
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