Jean Pierre Marie Autret est ouvrier à la poudrerie du Moulin-Blanc à Brest. Il est très investi localement dans le militantisme syndical et politique. Jean Autret est l’un des tous premiers responsables du Parti Communiste Français (P.C.F) dans la région. A l’interdiction du parti, il reste parmi les fidèles et participe à la reformation clandestine du P.C.F dès octobre 1939.
A l’arrivée des allemands, plusieurs réunions sont organisées dans Brest et ses alentours, entre les militants du P.C.F clandestin. Il est question de la poursuite, ou non des activités militantes du parti. A Saint-Marc, Jean Autret participe à l’une de ces réunions avec François Guillou. Les militants présents semblent décidés à poursuivre leurs activités.
D’après Eugène Kerbaul, il serait entré très tôt en résistance. Il diffuse la presse clandestine et les tracts du mouvement puis du Front National (F.N). Il aurait apporté une grande aide aux Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P) à partir de 1942.
Après la Libération, il est vice-président de la Délégation spéciale qui administre le Relecq-Kerhuon du 22 octobre 1944 au 29 avril 1945. Jean Autret sera élu maire en 1945 et quitte ses fonctions, le 6 novembre 1947. Une rue porte son nom dans sa commune.