Christian Le Goïc est un sportif accompli. bon footballeur, il fait un essai à Lyon et Rennes mais la guerre met un terme à son contrat avec le Stade Rennais. Sous l’occupation, il est tourneur sur métaux à l’arsenal de Brest.
Proche du milieu de la Jeunesse Communiste, il est contacté par Joseph Laot en février 1943 pour intégrer le mouvement des Francs-Tireurs et Partisans (F.T.P). Durant un an, il participe à la résistance dans l’arsenal en menant une propagande anti-nazie, sabotant des machines et outils utile à la réparation navale. Christian recrute également d’autres ouvriers pour le mouvement et aurait récupéré des armes allemandes pour le compte de la résistance. En décembre 1943, il participe à l’attaque sur un militaire allemand isolé.
Recherché par les services de sécurité allemands et la police française, il quitte son emploi début mai 1944 et trouve refuge à Landeleau où il entre au maquis de l’Étoile Rouge mené par André Lagoguet. Il participe alors aux actions d’harcèlement de l’ennemi dans le centre Finistère, notamment à Plonévez-du-Faou et Landeleau. Il est présent au parachutage d’armes du secteur en juillet 1944 et combat au pont Triffen le 4 août 1944. Chistian Le Goïc contribue ainsi à la libération du secteur avant de remonter sur Landerneau avec sa Compagnie F.T.P du Bataillon Georges Le Gall pour participer aux opérations du siège de Brest.
Composition du 2ème groupe, 1ère section
– COLOBERT Georges
– DESERT Marcel
– FLOCH Jean
– KERUZORE Maurice
– LE GOFF Roger
– LE GOÏC Christian
– LEUBEUL Paul
– L’HOURS Laurent
– MORVAN Charles (chef de groupe)
– MORVAN Émile
– SABATIER Pierre
– SALAUN Émile
Après guerre, il épouse Denise Salaün le 27 novembre 1948 à Brest. Il poursuivra tout au long de sa vie son militantisme.