Sébastien Pleiber travaille comme manœuvre sur Paris dans les années 20. Il y épouse Marie Rannou, une cuisinière. En 1928 il est de retour à Brest où il épouse en secondes noces Jeanne Roudot et de cette union naît une fille. Au début des années 30 il travaille comme manœuvre à l’entreprise Mérour à Kervallon et réside au 22 rue Neuve à Brest. Avant guerre, il intègre le corps des pompiers municipaux. Sous l’occupation, il a le grade de sergent.
Recruté en 1942, par l’intermédiaire de son chef Raymond Palu, au service du réseau Confrérie Notre-Dame (C.N.D) comme agent de liaison et de renseignement au sein du Groupe Rubis. Il recherche des renseignements d’ordres militaire à communiquer au réseau. À partir de mai 1944, il passe au service des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) et effectue des missions de liaison. Il contribue également à la propagande clandestine en faveur du recrutement de patriotes. Lors du siège de la ville en août et septembre 1944, il reste sur ordre à poste pour poursuivre le renseignement.
Après les combats de la libération, il participe au nettoyage de la zone et à la sécurité intérieure jusqu’au 30 septembre 1944. Son domicile détruit lors du siège de la ville, il réside dans une baraque au Bouguen lors de la reconstruction.
En 1958, lors de la démarche d’homologation de l’action de résistance de Sébastien Pleiber, le liquidateur du réseau CND refuse de contre-signer les attestations fournies par Raymond Palu et Adolphe Golhen car la demande est jugée trop tardive ; les demandes étant forcloses depuis 1951.
La sépulture de Sébastien Pleiber se trouve dans le cimetière de Kerfautras à Brest [Carré 36, Rang 7, Tombe 5]