Ambroise Jean Piriou réside à Brest au 6 Cité Kérigonan. Il est mobilisé en 1940 pour servir sous le drapeau. Suite à la débâcle, il évacue avec la flotte vers le Maroc. il est démobilisé de la Marine Nationale le 8 octobre 1940. Il part alors dans les Chantiers de la Jeunesse française (C.J.F), jusqu’en février 1941.
Ambroise revient sur Brest et entre en résistance dans le Groupe Élie au mois de mars 1941. Hélas, à partir de mai 1941, les membres du groupe de résistance sont traqués par les allemands. Ambroise est lui aussi sujet à des poursuites le 20 mai 1941, mais parvient à s’y soustraire.
Il se dirige vers la zone libre et cherche un moyen de rallier les Forces Françaises Libres (F.F.L) en Afrique du Nord avec Robert Elaouet. Ils tentent un départ vers l’Espagne le 6 mars 1943 à Saint-Jean-de-Luz mais ils sont arrêtés par la Feldgendarmerie. D’abord internés à Hendaye puis au fort du Hâ à Bordeaux, ils sont ensuite transférés à Compiègne d’où ils sont déportés en Allemagne le 26 juin 1943. Il arrive à Buchenwald et se voit attribuer du matricule 14130. Il y passe dix mois et manque d’y être tué le 26 août 1944 lors du bombardement du camp. Libéré par l’avance des Alliés le 11 avril 1945, il est rapatrié en France le 29 du même mois.
Après guerre, il épouse Anne Le Roux le 10 février 1948 à Lambézellec. De cette union naît leur fils André en fin d’année 1948. Après guerre, il travaille comme ouvrier chaudronnier à l’arsenal de Brest et réside un temps en baraque à La Poterne-Bouguen.
Pour son action en faveur de la Résistance, il reçoit :
– Médaille Militaire (1958)
– Croix de Guerre 1939-1945 avec palme (1958)
– Croix du Combattant Volontaire 1939-1945 (1957)
– Médaille de la France Libérée (1958)