Michel Marie Léon est le cadet des six enfants d’un couple de cultivateurs [1]. En 1936, il a la douleur de perdre sa mère. Quartier maître fusilier dans la Marine nationale, il épouse Joséphine Béllec (1917-2006), le 6 février 1932 au Conquet et de cette union naissent deux enfants.
Son parcours durant la Guerre 1939-1940 et le début de l’Occupation allemande n’est pas connu. Il est cependant toujours dans la Marine nationale avec le grade de second maître fusilier. Probablement mis en congés d’armistice en 1942, après l’invasion par les Allemands de la Zone non occupée (Z.N.O), il retrouve sa famille au Conquet.
En août 1944, sans que l’on sache par quel truchement, Michel Léon rejoint les rangs des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I). Son âge et le fait qu’il soit militaire d’active, le prédisposent à commander ou encadrer de jeunes patriotes. Lors de l’organisation de la Compagnie F.F.I de Saint-Renan, lui est confié le commandement du 1er Groupe de la 3ème Section.
Composition du groupe : (12 soldats F.F.I )
– APPRIOU Yves
– BANNIER Gustave
– BELLEC Rémy
– COUGNY Jacques
– FOURN Jean-Marie
– FOURN Marcel
– GUILLOU Joseph
– LE BRIS François
– LÉON Michel (Chef de groupe)
– MAZÉ Yves
– PELLEAU Yves
– UGUEN Yves
Avec son unité, Michel Léon participe aux opérations de réduction de la poche allemande du Conquet. Il combat dans la région de Saint-Renan, Ploumoguer, Plouzané, Locmaria-Plouzané et Plougonvelin jusqu’à la reddition complète du secteur le 10 septembre 1944. Il est démobilisé des F.F.I à la dissolution des unités, fin septembre 1944.
Pour l’ensemble de sa carrière militaire, il est décoré de la médaille Militaire.
La sépulture de Michel Léon se trouve dans le cimetière de Saint-Pierre-Quilbignon à Brest [Carré F, Rang 9, Tombe 17]
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