FLOC’H Goulven

Goulven Marie Floc’h réside avant guerre rue Inkerman à Brest. En 1938, il est exempté de service militaire et en 1939, il n’est pas non plus mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale. À partir d’avril 1940, il travaille comme chauffeur d’autos. Vers 1943, il quitte Brest pour trouver refuge auprès de sa famille à Plouguin. Il est possible que ce soit pour fuir les bombardements sur Brest après que son appartement ait été détruit ou tout simplement pour fuir la réquisition. Car Goulven Floc’h, comme beaucoup de jeunes français, est requis pour partir en Allemagne dans le cadre du Service du travail obligatoire (S.T.O). Réfractaire à l’idée de servir l’ennemi, Goulven Floc’h se soustrait à cette injonction et entre en clandestinité.

Après le débarquement en Normandie de juin 1944, Goulven Floc’h se porte volontaire pour intégrer les Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) du canton de Ploudalmézeau. Lors de l’organisation de l’unité combattante du canton, il est affecté au 2ème Groupe de la 1ère Section de la 2ème Compagnie du Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau.

Composition du groupe :
 ANDRÉ Raymond
 ARZEL Jean-Louis
 FOURN Louis
 JÉZÉQUEL Thénénan
 KEROMNES Jean
 LE CAM Germain
 FLOC’H Goulven
 QUÉMÉNEUR François
 ROPARS Yves (Chef de groupe)
 SIMON Louis
 SIMON Maurice
 TREUT Jean

Avec cette unité, Goulven Floc’h participe aux opérations de Libération du canton de Ploudalmézeau avant d’être engagé dans la réduction de la poche du Conquet. Le 29 août 1944 à Ploumoguer, il est blessé par éclats d’obus dans la région fessière droite. Goulven Floc’h est alors évacué du front vers l’hôpital de Lesneven pour y recevoir des soins. Au début d’octobre 1944, il est rapatrié pour sa convalescence vers l’hôpital de Ploudalmézeau, d’où il sort le 18 octobre 1944.

Pour sa tenue au front et sa blessure au combat, il est cité à l’ordre du Régiment, lui octroyant la Croix de Guerre 1939-1945, avec étoile de bronze.

Après guerre, Goulven Floc’h pose ses valises au Grand Kerzu à Lambézellec, tout en continuant sa carrière de chauffeur. Il épousera Jeanne Salou, le 19 septembre 1949 à Brest et de cette union naîtront quatre enfants.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattant volontaire de la résistance de Goulven Floc’h (1622 W).
  • Musée du Ponant de Saint-Renan, archives des F.F.I du Bataillon de Ploudalmézeau.
  • ANDRÉ Jacques, Le Bataillon F.F.I de Ploudalmézeau, édition à compte d’auteur, Brest, 2003.