François Joseph Marie Kergoat réside sous l’occupation allemande à Kerlaz près de Douarnenez.
Membre du mouvement de l’Organisation de la Résistance de l’Armée (O.R.A) du secteur de Douarnenez, il est raflé par les allemands le 21 juillet 1944 avec près de cinquante habitants des environs. Cette opération de contre terrorisme est menée en réponse à une série de sabotages sur les lignes électriques et la voie de chemin de fer Douarnenez-Quimper.
De la cinquantaine d’otages, treize individus sont identifiés comme résistants et ne sont pas relâchés. François Kergoat, Guillaume Cornic, Jean et Noël Le Berre ainsi que Gabriel Le Signe sont dirigés sur la prison de Pontaniou à Brest tandis que les sept autres sont acheminés à Landerneau. Ces derniers seront fusillés à La Roche-Maurice le 31 juillet 1944.
Pour les résistants détenus à Brest jusqu’au début du mois d’août 1944, l’approche des troupes américaines ne permet pas d’entrevoir la délivrance. Au contraire, les Allemands se préparent à soutenir un siège et vident la prison des résistants encore détenus pour les exécuter sommairement le 7 août 1944. François Kergoat fait très probablement partie de ces victimes. Porté disparu depuis, sa dépouille n’a jamais pu être localisée.