Eugénio Iglésias-Fernandez est un maçon réfugié en France durant la guerre civile d’Espagne. Réquisitionné au camp d’Argelès-sur-Mer en 1941, il est livré aux autorités allemandes par le gouvernement de Vichy pour travailler sur le mur de l’Atlantique à Brest.
Il intègre les F.T.P de l’Union Nationale Espagnole de Brest en novembre 1942. Eugénio Iglésias-Fernandez indique avoir participé dès lors à des actions de sabotages sur le matériel et les installations allemandes, sans en préciser les détails ni les dates. Il participe également au recrutement de camarades pour la lutte clandestine ainsi qu’aux collectes de fonds pour les familles des résistants espagnols emprisonnés et/ou déportés.
Déplacé à Rennes, il y poursuit ses activités résistantes jusqu’au 21 mars 1944, date de son arrestation. Emprisonné à la prison Jacques-Cartier, il est transféré à Compiègne d’où il est déporté en Allemagne le 21 mai 1944. Arrivé au camp de Fallersleben-Laagberg sous le matricule 32104, il est employé aux travaux forcés des usines Volkswagen. En avril 1945, son camp est évacué du fait de l’avance des Alliés. Le résistant espagnol est alors déplacé vers le camp de Wöbbelin.
Il est libéré en mai 1945 et rentre en France. Il s’installe alors comme maçon à Carhaix.
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