ABGRALL-ABHAMON Louis

Louis Abgrall-Abhamon étudie à l’École pratique d’industrie et de commerce de Brest. Il réside au 6 rue Saint-Marc à Lambézellec et entre à l’arsenal de Brest comme dessinateur à l’Artillerie navale. Il épouse l’employée de commerce Simone Dejou (1918-1993), le 4 septembre 1936 à Brest et de cette union naît un enfant. Réformé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Louis Abgrall-Abhamon n’est pas mobilisé et reste à son poste à l’arsenal. Il semble que la famille s’installe à Bourg-Blanc sous l’occupation, probablement pour fuir les bombardements réguliers sur la cité du Ponant.

En août ou fin 1942, il est contacté par son collègue Gilbert Garbe pour fournir occasionnellement des renseignements sur les dispositifs allemands de la région de Bourg-Blanc. Ces informations sont transmises au réseau Confrérie Notre-Dame (C.N.D). Louis Abgrall-Abhamon indique avoir également participé à la diffusion de la propagande en faveur de la Résistance, à la fabrication de faux certificats ainsi qu’au sabotage de plans du matériel français à l’arsenal.

Il intègre l’effectif des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) de Bourg-Blanc, en mai 1944 selon ses dires, en juin selon les attestations de ses supérieurs. Il participe à l’organisation de la section notamment par des liaisons avec les groupes voisins. Au déclenchement des opérations militaires en août 1944, il patrouille et combat sur la ligne Gouesnou - Bourg-Blanc. Après la Libération du secteur, son unité participe aux opérations de nettoyage des zones de combat et de sécurité intérieure jusqu’à sa démobilisation des F.F.I en fin septembre 1944.

Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.

Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives municipales de Brest, registre d’état civil (2E177).
  • Archives départementales du Finistère, dossier individuel de combattant volontaire de la résistance de Louis Abgrall-Abhamon (1622 W).

Remerciements à Françoise Omnes pour la relecture.