Albert Jean Marie Lazou réside dans sa jeunesse au 9 rue Porstrein à Brest. Il s’engage volontairement dans l’armée en janvier 1918, durant la Première Guerre mondiale. Au terme de son contrat d’engagement, il est rendu à la vie civile en janvier 1922 après avoir servi dans plusieurs unités d’artillerie. De retour en sa commune natale, il reprend son poste d’ajusteur et épouse Léontine Meugnot, le 18 avril 1922 à Brest. En 1934, le couple a déjà deux enfants et loge au 18 rue Jean Macé tandis qu’Albert Lazou travaille pour sa part à la Poudrerie nationale du Moulin-blanc. Il te tarde cependant pas à changer de lieu de travail pour devenir dessinateur à la Direction de l’artillerie navale de Brest à l’arsenal. De par son statut d’affecté spécial, Albert Lazou n’est pas mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, il reste donc à son poste à Brest.
En mai 1942, Albert Lazou est approché par des collègues dessinateurs, Adolphe Golhen et/ou Gilbert Garbe, qui lui proposent d’entrer en Résistance. Lazou accepte et se fait valider par Raymond Vaurette lors d’une entrevue. Désormais, le dessinateur oeuvre clandestinement à collecter et transmettre des renseignements d’ordre militaire au réseau Confrérie Notre-Dame (C.N.D) sur les activités allemandes à Brest. Pour cette tâche, il adopte le pseudonyme de Servant.
Le 3 avril 1943, Albert Lazou a la douleur de perdre son épouse.
Nous ignorons la nature et le nombre de renseignements qu’il a pu fournir au réseau ainsi que sa situation lors du siège de la ville à l’été 1944. Après guerre, il sera reconnu comme agent P1 (Agent de renseignement ou responsable qui travaille pour la Résistance d’une manière habituelle) du réseau. Albert Lazou épouse en secondes noces Yvonne Botquélen, le 8 janvier 1965 à Brest.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.