Armand François Kervella s’engage dans l’armée dès 1930. Il épouse Jeanne Herrou (1912-1987), le 4 avril 1934 à Plougastel-Daoulas et de cette union naîtront trois enfants. Mécanicien dans l’Armée de l’air, il est nommé adjudant en février 1940. Son parcours durant la débâcle de mai-juin 1940 n’est pas connu. Il n’est cependant pas fait prisonnier et poursuit son activité militaire jusqu’à l’envahissement de la Zone libre en fin 1942. Mis en congés d’armistice fin novembre, il retrouve alors sa famille à Saint-Adrien à Plougastel-Daoulas. Pour subvenir à ses besoins, il devient cultivateur.
En fin 1943, Armand Kervella apprend par une connaissance que le notaire Corentin Le Goff fait de la Résistance. Il se rapproche alors de l’intéressé et lui fait connaître son désir de se mettre à sa disposition. Il intègre alors le réseau de renseignements Barnsby. La nature des services qu’il rend nous est inconnue.
En mars 1944, son supérieur reçoit par Paul Fonferrier l’ordre de recruter des patriotes pour former une unité en prévision de la Libération. Armand Kervella est alors parmi les premiers contactés. Nommé chef de groupe en mai 1944, il participe au recrutement de volontaires, auxquels il prodigue une instruction militaire rudimentaire. Ces hommes formeront la Compagnie F.F.I de Plougastel-Daoulas. Affecté à la section communale de Plougastel-Daoulas, il participe aux combats de la Libération.
Après la fin des combats, il est démobilisé fin septembre 1944 et réintègre l’Armée. Il poursuit sa carrière et se voit décoré de la médaille Militaire en 1948. Armand Kervella terminera sa carrière adjudant chef et se retirera à Prat-Pann en Logonna-Daoulas pour ses vieux jours.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.