Marcel Eugène Richard réside dans les années trente place de la Liberté à Brest et exerce le métier de monteur en chauffage central. Il épouse Gisèle Cotonéa (1911-2003), le 19 avril 1933 en mairie annexe de Recouvrance à Brest et de cette union, naîtra un enfant. La famille s’installe ensuite au 44 rue Yves Collet. Mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Marcel Richard est fait prisonnier durant la débâcle de juin 1940. Interné dans un stalag, il est libéré pour raison sanitaire au début de l’année 1941. Il retrouve alors Brest et sa famille. Durant l’occupation allemande, il travaille à l’Entreprise Bretonne, dont les locaux sont situés au 15 rue Traverse à Brest.
En août 1944, lors de l’évacuation générale durant le siège de Brest, il gagne la région de Plabennec où il se porte volontaire pour intégrer les rangs des Forces françaises de l’intérieur (F.F.I). Il est alors affecté comme agent de liaison à la Compagnie F.F.I de Plabennec qui sert d’unité de soutien à l’État-major F.F.I de Brest. Le chauffagiste participe alors au maintien des communications entre les différentes unités F.F.I de Lesneven, Lannilis, Guipavas et Brest. Au cours d’une mission de liaison auprès des groupes F.F.I combattant dans Brest, il est capturé par des allemands à l’angle des rues Victor Hugo et Yves Collet (non loin de son domicile) et fusillé immédiatement sur place.
À titre posthume, il est cité à l’Ordre du Corps d’Armée en 1947, comportant l’attribution de la Croix de Guerre 1939-1945, avec étoile de vermeil. En 1958, Marcel Richard reçoit également la médaille de la Résistance française.
La sépulture de Marcel Richard se trouve dans le cimetière de Saint-Martin à Brest [Carré 27, Rang 11, Tombe 17]
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.