Marcel Jean Quentric est charpentier-tôlier à l’arsenal de Brest sous l’occupation allemande.
Il est recruté en avril 1944 dans le groupe des Forces Françaises de l’Intérieur (F.F.I) de Lambézellec, dépendant du groupement Groupement cantonal Brest-Ouest. Placé sous les ordres du gendarme Jean Coriou, il opte pour le pseudonyme Vauquois. Mis en alerte à l’approche des troupes américaines, Marcel Quentric attend les consignes pour agir. À l’évacuation de Brest au début du mois d’août 1944, il rejoint les formations F.F.I et s’intègre dans la Compagnie F.F.I Brest-Ouest. Avec cette unité, Marcel Quentric participe aux opérations de réduction de la poche allemande du Conquet, jusqu’à la reddition complète des ennemis le 10 septembre 1944.
Le 11 septembre 1944 vers 15 heures, alors qu’il est en patrouille pour nettoyage des zones de combats, il est blessé à la pointe des Renards au Conquet par un éclat de mine. Transporté dans la foulée à l’hôpital de Saint-Renan, il est soigné par le docteur Mauviel. Après son rétablissement et la fin des hostilités à Brest, il souscrit un engagement pour la durée de la guerre au 118ème Régiment d’Infanterie. Il participe au siège de la poche de Lorient. Après la guerre, il se marie en 1946 et de cette union naissent trois enfants.
La sépulture de Jean Quentric se trouve dans l’ossuaire du cimetière de Saint-Pierre-Quilbignon à Brest.