SIMON François

Jean François (prénom usuel) Marie Simon est menuisier de profession à l’entreprise Beyou près de la gare à Tréflez. Réformé, il n’est pas mobilisé à la déclaration de la Seconde Guerre mondiale.

En janvier 1944, François Simon est contacté par la Résistance locale qui recrute des patriotes afin de constituer un groupe de combat prêt à prendre les armes quand l’heure de la Libération viendra. Il accepte la proposition et donne son adhésion à ce qui va devenir le Groupe F.F.I de Plounévez-Lochrist, dépendant des F.F.I des cantons de Guissény et Plouescat. Il participe à la diffusion de la propagande en faveur de la Résistance et au transport de brassards F.F.I qu’ils devront arborer lors des combats. Il mène également une collecte de renseignements sur les troupes allemandes, leurs cantonnements et les ouvrages fortifiés du secteur.

Les choses s’accélèrent après le débarquement en Normandie de juin 1944. Le Demi Bataillon F.F.I des cantons de Guissény et Plouescat prend forme et dans la nuit du 2 au 3 août 1944, François Simon participe à la réception du parachutage d’armes à Kerveguen ar Groaz en Lanhouarneau et au transport jusqu’à Plounévez-Lochrist d’une partie du chargement. Le 4 août 1944, l’unité réceptionne des parachutistes S.A.S du 3e R.C.P. Avec son unité, il combat du 6 au 24 août dans les proches cantons, notamment à Tréflez et dans les environs de Lesneven. Le demi Bataillon F.F.I de Guissény et Plouescat assure ensuite la sécurité des communes libérées et aide à la protection du commandement F.F.I ou de l’artillerie américaine. Il est ensuite déployé plus à l’Ouest pour la réduction de la poche allemande du Conquet jusqu’au 15 septembre. En toute fin du siège de Brest, le demi Bataillon est employé dans le secteur de Saint-Pierre-Quilbignon à diverses tâches. Pour terminer son action avec les F.F.I, François Simon est affecté à la surveillance de prisonniers allemands avant leur prise en charge et évacuation par l’Armée américaine.

Après la Libération, Jean François Simon épouse la tréflezienne Jeannette Milin (1918-2010), le 25 avril 1945 à Tréflez et de cette union naîtra un enfant.

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Publiée le , par Gildas Priol, mise à jour

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Sources - Liens

  • Archives départementales du Finistère, dossier de combattant volontaire de la résistance (1622 W 7).
  • Archives F.F.I de l’arrondissement de Brest, dossier du Groupe de Plounévez-Lochrist.
  • Service historique de la Défense de Vincennes, dossier d’homologation des faits de résistance (GR 16 P 549169) - Non consulté à ce jour.