Marcel Gall épouse Jeanne Cabon, le 21 août 1935 à Guissény. Il sert dans la Marine Nationale en tant que Maître pilote d’aviation maritime. Démobilisé en mai 1942, il regagne sa commune natale et travaille comme cultivateur.
Il indique avoir été contacté par la Résistance locale en septembre 1943. Marcel Gall donne ainsi son adhésion au mouvement Défense de la France (D.F). Il participe aux liaisons et aux recrutements. A la création de la Compagnie F.F.I de Guissény en 1944, il est nommé chef de groupe dans la Section F.F.I de Guissény. Marcel Gall participe à l’organisation de son unité et à l’instruction des jeunes recrues en prévision des combats. Il fait partie de l’équipe de confiance mobilisée à la mi-juillet 1944 pour sécuriser la zone d’atterrissage prévue pour réceptionner la Mission Jedburgh - Team Horace près du manoir de Penmarc’h de Saint-Frégant. Mais le parachutage est complètement raté, les parachutistes sont largués dans le centre Finistère. Dans la nuit du 2 au 3 août 1944, il est également présent à la réception du parachutage d’armes dans le secteur de Lesneven. Marcel Gall aide au rapatriement des conteneurs pour équiper la Section F.F.I de Guissény.
Au moment de l’insurrection, l’unité de Marcel Gall est engagée dans les combats de Tréflez puis dans tout le canton de Guissény et Plouescat. La compagnie se porte ensuite à l’ouest pour participer à la réduction de la poche de Brest et du Conquet. Il combat à Berbouguis, près de l’étang de Kerjean, à la pointe du Corsen et participe ensuite à l’occupation du secteur Le Conquet-Saint-Mathieu à la Libération. Marcel Gall est démobilisé des F.F.I en fin septembre 1944 et regagne son foyer.
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