Jean François Jaouen voit le jour dans la ferme de ses parents à Kermorvan en Plouguin. Après son service militaire, il épouse Marie Bossard (1904-1957), le 12 février 1928 à Plouguin. À la déclaration de la Seconde Guerre mondiale, Jean Jaouen est mobilisé comme matelot dans la lutte antiaérienne (D.C.A) de Brest. Nous ignorons son activité durant la débâcle de juin 1940. Sous l’occupation allemande, il est en tout cas revenu à Plouguin dans la ferme où il reprend les travaux agricoles.
À partir de mai 1943, Jean Jaouen accepte d’héberger des réfractaires au Service du travail obligatoire (S.T.O) dans sa ferme. De juin à juillet 1944, il offre également l’asile à un jeune homme du mouvement Défense de la France (D.F) recherché par les allemands. Au mois d’août 1944, il intègre les Forces françaises de l’intérieur (F.F.I) du Bataillon de Ploudalmézeau. Il est alors affecté au 3ème Groupe de la 2ème Section de la 2ème Compagnie.
Composition du groupe :
– ABILLY Claude
– BÉGOC François
– CADOUR Pierre
– CONQ Gabriel
– GUÉGUANTON Joseph
– JAOUEN Jean
– LE JEUNE François
– LOAEC Louis
– POLIN Jean
– ROPARS Jean
– TANGUY Yves (Chef de groupe)
Avec cette unité, Jean Jaouen participe aux opérations de Libération du canton de Ploudalmézeau avant d’être engagé dans la réduction de la poche du Conquet jusqu’au 10 septembre 1944. Après cette date, il participe aux opérations de sécurité et de nettoyage des zones de combats jusqu’à la dissolution de son unité F.F.I, fin septembre 1944.
Après la Libération, il reprend son activité à la ferme jusqu’au début 1945. Il devient ensuite manœuvre à Brest et s’installe dans une baraque à Poul-ar-Bachet.
Nous cherchons à mettre un visage sur son histoire, si vous avez une photo de lui, n’hésitez pas à nous contacter.